Reconnaissance vocale : casser les idées reçues

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Posté 30 septembre 2019 par Selma McKennan, Training Consultant

Reconnaissance vocale : casser les idées reçues

Par Selma McKennan, Conseillère en Formation chez G2 Speech

Dans sa fonction de Conseillère en Formation chez G2 Speech, Selma connait les avantages qu’apporte la reconnaissance vocale dans le travail de tous les jours. Elle a conscience des réticences de certains utilisateurs et des préjugés et idées reçues qui circulent sur la technologie. Dans cet article, Selma s’attaque à celles-ci et nous éclaire sur les réalités de l’utilisation de la reconnaissance vocale.

« Lors de ma première visite chez un client, je m’attends souvent à être confrontée à une certaine réticence, tout en me remémorant les nombreux avantages apportés par ma formation et la reconnaissance vocale. On me raconte comment la technologie fonctionnait il y a 15 ans dans telle ou telle institution. Ci-dessous, je vais tenter de décortiquer certains de ces mythes et vous éclairer sur la valeur réelle de la reconnaissance vocale.

Idée reçue No. 1 : La reconnaissance vocale ne fonctionne pas très bien.

Au début de la reconnaissance vocale, la technologie était beaucoup plus lente, ce qui engendrait des frustrations et nécessitait beaucoup plus de temps d’investissement à son utilisation. Depuis, la technologie est devenue beaucoup plus avancée, les processeurs beaucoup plus rapides et les algorithmes beaucoup plus performants. La reconnaissance vocale est aujourd’hui si largement acceptée qu’elle est généralement utilisée dans le milieu du travail. Les hôpitaux et les firmes d’avocats qui ont implémenté nos solutions ont permis de réduire le temps passé à la création de documents, les laissant libres de consacrer plus de temps à leurs patients ou clients.

Idée reçue No. 2 : En tant que dactylographe expérimenté(e), je suis capable de taper une dictée plus rapidement que le médecin ne la dicte, par conséquent il est inutile qu’une machine tape à ma place.

Il est certes vrai que certain(es) secrétaires sont capables de taper à une vitesse phénoménale. Cependant, si chaque médecin possédait un(e) secrétaire privé(e) disponible aux mêmes heures et capables de taper les lettres en direct, il n’y aurait nul besoin de changement. Malheureusement, pour les médecins qui dictent des centaines de lettres par jour nécessitant un temps de traitement de deux jours, le recours à la technologie peut s’avérer déterminant. Les retards existant actuellement dans les services hospitaliers prouvent bien qu’il existe un besoin réel d’accélérer et de moderniser le processus de création de documents.

Idée reçue No. 3 : En cas d’erreur du système, plutôt que de corriger des mots ici ou là, il est plus facile et plus rapide de réécrire le document dans son intégralité, ce qui revient en fait à faire de la dictée numérique.

Il s’agit là d’un risque de désorienter la technologie, qui repose sur le principe que l’on obtient ce que l’on dicte. Si le/la secrétaire s’assure que le texte transcrit correspond fidèlement (c’est-à-dire à 100%) à la dictée de l’auteur, le moteur de reconnaissance de SpeechReport le retient et devient plus adapté à la manière unique de dicter de l’auteur, son vocabulaire et sa voix, et assure ainsi que le taux de reconnaissance de l’auteur s’améliore avec le temps.

Idée reçue No. 4 : La reconnaissance vocale est très difficile à utiliser pour une personne qui n’est pas orientée « technologie »

La reconnaissance vocale est très intuitive ; après seulement une heure de pratique, l’auteur aura déjà personnalisé et adapté la plateforme à ses goûts personnels (par exemple, réorganisé sa liste de documents en fonction de l’importance, la taille et l’auteur des dictées). Il n’est pas nécessaire de posséder des compétences spéciales pour pouvoir utiliser SpeechReport. Par exemple, se connecter au système peut être fait automatiquement, de telle sorte que SpeechReport est lancé une fois que vous avez allumé et êtes connecté(e) à votre PC. Une fois SpeechReport lancé, les documents qui nécessitent d’être traités sont visibles, dans leurs fichiers respectifs.

Idée reçue No. 5 : La technologie n’est pas adaptée à ma langue maternelle, qui n’est pas le français.

Bien au contraire. La plateforme de reconnaissance vocale ne nécessite aucun entrainement au niveau du profil acoustique de l’utilisateur. Ce qui signifie qu’une fois la plateforme installée et l’utilisateur prêt à dicter, le moteur de la reconnaissance vocale est capable de reconnaitre les mots utilisés par celui/celle-ci, quel que soit son accent ou dialecte, sur base de probabilités statistiques. Toute correction portée ultérieurement améliore le taux de reconnaissance du système.

Idée reçue No. 6 : La reconnaissance vocale n’est pas comparable au travail d’un(e) secrétaire ; la dictée numérique me permet de dicter à n‘importe quel rythme, et si je fais des erreurs mon/ma secrétaire comprend instinctivement ce que je veux dire et corrige celles-ci.

Il est vrai que la technologie n’est pas comparable à l’expérience et les compétences d’un(e) secrétaire de longue date, qui est capable d’apporter des modifications aux documents et de créer des documents de niveau professionnel dont la qualité surpasse de loin les dictées originelles. Cependant, pour une institution qui produit des milliers de documents par mois exigeant un temps de traitement de deux ou trois jours, ce(tte) secrétaire parfait(e) n’est pas toujours disponible et ne peut pas tout faire !  La valeur de la reconnaissance vocale se situe au niveau du traitement complet des documents (du rendez-vous du patient jusqu’à la réception, par le médecin traitant, de la documentation se rapportant à ce rendez-vous), et pas seulement de la transcription textuelle.

La reconnaissance vocale permet de réduire ce temps de traitement, et ainsi de réaliser des économies financières. Une lettre au contenu parfait peut même être rédigée lors du rendez-vous du patient, après quoi le médecin traitant reçoit celle-ci pour mettre en place le traitement nécessaire pour le patient.

En outre, lorsqu’un médecin passe de la dictée numérique à la reconnaissance vocale, il doit apporter quelques ajustements dans sa manière de dicter, il doit parler un peu plus lentement, bien articuler et dicter toute la ponctuation, ce qui prendra quelques secondes de plus en comparaison avec la dictée numérique. Cependant, la capacité qui en résulte de créer et de disséminer des documents alors même que le patient se trouve en rendez-vous compense largement ces quelques secondes perdues.

Idée reçue No. 7 : La reconnaissance vocale est incapable de reconnaitre tous les termes médicaux en usage.

C’est inexact. Afin de lancer le système de reconnaissance vocale, les documents créés précédemment par un utilisateur sont alimentés dans le système, et de ce fait celui-ci apprend à quoi ressemble un texte et quels mots sont utilisés. En outre, un dictionnaire médical est intégré au système, et par conséquent un vocabulaire général et médical est inclus. Le moteur de reconnaissance vocale fonctionne sur le principe qu’il reconnait ces mots lors que le médecin dicte son texte. Si des mots nouveaux inconnus sont tapés, ils sont sauvegardés au sein du système pour être par la suite validés et ajoutés au dictionnaire médical. »

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